Virginie Valentin
Psychanalyste à Paris 08 et en visio

-Thérapie d'orientation analytique

-Traitement des psychotraumatismes (deuils, séparations, accidents, maladies, guerres...)

-Psychanalyse

* Adolescents

* Adultes

* Couples

Nous traversons, dans nos vies, des situations traumatiques, parfois dès l’enfance à cause d’un deuil, d’une maladie, de violences familiales ou conjugales, d’un attentat, d’une situation de guerre... C’est pourquoi je me suis spécialisée sur les psychotraumatismes. J’ai travaillé, en particulier, sur les situations de violences familiales et d’incestes, sur les traumatismes psychiques liés aux attentats et aux circonstances de la naissance.

L’écoute de l’analyste tient compte de ces situations : il s’agit ainsi d’une écoute empathique qui permet que le patient puisse s’exprimer et tenir compte des angoisses, symptômes et parfois de l’état de stress post-traumatique que ces événements ont généré afin qu’il puisse s’en libérer en en prenant conscience. Il s’agit de sortir de schémas de répétitions mortifères qui empêchent le sujet de vivre sa vie. Le seul préalable est de désirer ce changement.

Commencer une thérapie analytique ou une psychanalyse consiste à entreprendre une traversée intérieure afin de renouer avec son désir et sa personnalité authentique en s’écoutant à travers le filtre de l’écoute d’un autre, le psychanalyste. C’est une cure par la parole. Cette forme de thérapie permet d’entendre et de nommer ses propres souffrances et ainsi de les maîtriser. Freud écrivait : « Là où était le ça, le moi doit advenir. »

Je reçois adultes, adolescents et couples.

Il suffit de m’appeler afin de convenir ensemble d’un premier rendez-vous.

Les rendez-vous de suivi sont ensuite convenus entre le patient et le psychanalyste.

De formation initiale en anthropologie, en doctorat, je me suis spécialisée sur la formation des identités sexuées et le passage à l’âge adulte. J’ai réalisé une étude sur la formation de la féminité dans notre société, sur ses représentations et sur leurs effets sur les femmes : la maltraitance du corps féminin, les symptômes générés par un système institutionnel violent et des représentations négatives mais aussi la manière dont les jeunes filles symbolisent leur identité de genre en particulier à l'adolescence. L’ouvrage qui en découle est un travail d’anthropologie historique et sociale mais aussi une analyse de psychologie sociale sur la formation et l'image du féminin.

J’ai ensuite réalisé une étude sur la masculinité en lien avec la mémoire, les traumas infantiles et familiaux et la manière de les sublimer par l’art notamment. J’ai ainsi travaillé sur l’élaboration des identités sexuées et professionnelles, la mémoire dans les arts et le processus de sublimation : j’ai donc aussi une écoute particulière de la construction de soi à travers les arts et de la vie d’artiste.

Chercheure en anthropologie clinique, j’ai été chercheure associée à la Bibliothèque nationale de France et au Centre de recherche sur les Liens sociaux. J’ai publié des articles scientifiques et deux ouvrages (voir "Travaux et publications").

Ayant ainsi réalisé des travaux d’anthropologie clinique et ayant enseigné la sociologie et l’anthropologie du genre et de l’identité, je suis à l’écoute des maux liés aux identités sexuées, à la difficulté de devenir homme et femme, en particulier à l'adolescence, à la violence du genre aussi.

• Je reçois pour des problèmes liés à l’identité de genre : anorexie/boulimie, désir de transition de genre/ violence dans la filiation, prises de risquen symptômes et angoisse des adolescents…

La question des rapports de couple, de la violence intime, de la difficulté de vivre le couple dans une société de plus en plus liquide, comme dirait le sociologue Zigmunt Bauman, où les couples se font et se défont de plus en plus facilement, est aussi essentielle actuellement. C’est pourquoi je reçois aussi les couples en souffrance qui ressentent le besoin de se faire aider.

Dans le cadre de l'obtention d'un diplôme de psychotraumatisme, j'ai réalisé un stage où j'ai suivi des personnes en grande souffrance psychique liée à des violences familiales. J'ai en particulier analysé la situation incestuelle et les conséquences de ce passage à l'acte sur la structuration de la personne dans un mémoire -Restaurer un narcissisme encrypté ou comment sortir du trauma?-

Après les attentats de Paris, j'ai participé à un double programme CNRS- INSERM sur le syndrôme de stress post-traumatique et sur les effets de ces situations traumatiques sur le cerveau en réalisant de nombreux entretiens auprès de victimes et témoins, en les prenant en charge et en les orientant.

J’ai aussi été responsable d’un programme d’insertion socioprofessionnelle pour soutenir et orienter les jeunes en situation de précarité à la Mission Locale de Paris. Basé sur le travail de l’identité, notamment grâce à des groupes de parole leur permettant d’exprimer leur subjectivité et sur des entretiens cliniques réguliers, ce projet témoigne de mes compétences en matière de suivi de jeunes au moment de l’entrée dans la vie active qui est un tournant qui peut générer des angoisses dont il faut tenir compte.

• Le suivi clinique peut donc aussi s’inscrire dans le cadre de la difficulté spécifique des jeunes en manque de repères dans notre société contemporaine, qui ont besoin d’un espace de réflexion et d'un soutien psychologique pour se construire en tant qu’adulte, pour formuler leur désir et élaborer une identité professionnelle et dans le cadre d'une insertion socioprofessionnelle.

En tant que formatrice-consultante dans une association reconnue d’utilité publique, durant plusieurs années, j’ai aussi animé des groupes de parole sur les angoisses liées à la pandémie, sur l’intime à l’adolescence et sur les psychotraumatismes. Je me suis aussi formée à la Communication Non Violente et je mettais en place des dispositifs de lutte contre le harcèlement.

• Par ailleurs, je continue d’animer périodiquement des groupes de paroles en lien avec les psychotraumatismes et sur le féminin.

De plus, je forme adultes, adolescents et étudiants en travail social aux compétences psychosociales (Communication non violente, gestion des émotions…) et à la médiation afin de prévenir et d’endiguer les situations de discrimination, de harcèlement scolaire et de violence institutionnelle et sociale.